Depuis plusieurs semaines la presse se fait l’écho du pugilat au sein de la majorité pour une banale affaire de vice-présidence. Le groupe UMA en aurait une de trop ce qui ne serait plus conforme au serment de Vizille. Pas celui de la Révolution mais celui qui a rescellé une union de façade après le déchirement de l’élection de Christophe Ferrari. L’attitude du groupe UMA, qui vote parfois contre les décisions de la majorité, comme récemment sur la ZFE ou sur les propositions de la convention citoyenne sur les mobilités, agace les autres groupes. Comme membres de l’opposition on pourrait s’en réjouir. Mais malheureusement ce sont les habitants qui souffrent de ces querelles avec une métropole qui tourne au ralenti. Sans parler des territoires voisins qui nous regardent, effarés. Un gâchis.