Conseil métropolitain du 14 février 2025

Stade des Alpes : il faut trouver un accord avec le FCG et le GF38 dans l’intérêt de tous

Comme l’a souligné Laurent Thoviste dans son intervention, cette délibération intéresse tous les métropolitains. Le Stade des Alpes – Officiel est un élément d’attractivité qui fait parler positivement du territoire ce qui n’est pas à négliger actuellement et lorsque les clubs FC Grenoble Rugby et Grenoble Foot 38 qui l’utilisent font de bons résultats, comme le FCG l’an dernier, le stade est plein et peu d’autres équipement rassemblent autant de métropolitains.
Il a tenu à féliciter les clubs pour leurs efforts car la Métropole de Grenoble les a obligés à s’accorder pour jouer dans le même équipement ce qui est quasiment unique pour des clubs de ce niveau. Cela implique des efforts important dans leur gestion quotidienne.
Il a rappelé que notre groupe a été dans les discussions concernant ce dossier en décembre 2024 seulement lors d’une réunion dédiée et nous avons ainsi appris que cela faisait déjà 3 ans que la métropole et les clubs discutaient.
Laurent Thoviste a interpelé les élus de la majorité en s’étonnant d’une part qu’ils aient attendu que la déficit atteigne 1 million d’euros pour vraiment s’emparer du dossier et d’autre part que l’on se retrouve dans l’urgence puisqu’une solution doit être trouvée d’ici le mois de juin alors même que depuis 3 ans toutes les solutions présentées lors de ce conseil métropolitain étaient sur la table.
Au 31 juin prochain si aucune solution n’est trouvée le stade des Alpes n’aura plus de club résident : pourquoi toujours attendre d’être au pied du mur ?
La délibération initialement prévue en décembre 2024 a été repoussée en février car il semblait difficile de délibérer sans un travail partenarial engagé entre les clubs et GAM.
Depuis, la convention a été dénoncée par les clubs. Parmi les solutions possibles, la DSP (délégation de service public) n’ayant pas fait ses preuves par le passé nous apparait comme n’étant pas une bonne solution tout comme celle de la régie qui aurait comme conséquence la gestion du stade en direct par la métropole. La métropole ne sera pas en capacité de gérer mieux que les clubs ou qu’une structure dont c’est la compétence. Par ailleurs, le risque est également d’avoir un déficit annuel de 2 millions d’euros et la situation budgétaire de la métropole ne le permet pas.
Nous devons avoir le souci de pérenniser nos clubs dont la situation est compliquée. Nous devons être des partenaires pour eux et non des censeurs.
Aujourd’hui une certain nombre de propositions sont évoquées :
– Le naming (c’est à dire autoriser les clubs à trouver un sponsor et renommer le stade moyennant une contrepartie financière) : la métropole ne souhaite pas que le stade des Alpes prenne un autre nom, ce choix est respectable mais pour autant il nous semble difficile de demander au club de compenser la recette équivalente qu’il pourrait obtenir d’un sponsor (évaluation entre 400 000 et 700 000€). Il faut donc que la métropole prenne une décision sur ce point.
– Les frais d’entretien de la pelouse pour lesquels un terrain d’entente est à trouver
– Les espaces réceptifs : il est difficile pour les clubs de commercialiser ces espaces et Laurent Thoviste a rappelé que c’était déjà le cas avec SOGESTAL et que mettre des sommes dans les budgets si on sait pertinemment que les clubs ne les percevront pas n’est pas raisonnable.
Laurent Thoviste a souligné que compte tenu de toutes les contraintes demandées par la métropole aux clubs, si nous voulons vraiment être partenaires de nos clubs il ne faut pas demander à Grenoble ce qui est permis à Amiens ou à Valenciennes. Une discussion est nécessaire avec la préfecture une fois que nous aurons leur courrier.
Les clubs ayant dénoncé la convention, la délibération est obligatoire pour relancer la procédure et trouver une solution pour le 1er juillet.
Dans sa conclusion, Laurent Thoviste a insisté sur le fait que les discussions doivent avoir lieu dans un esprit partenarial et de soutien à nos clubs et non dans un esprit trop rigoriste comme cela a pu être ressenti dans certaines réunions.